Step by step

Publié le par Pauline


Je ne sais pas où je vais, mais j'y vais !

D'accord... je sais à peu près où je veux aller, sauf que parfois, le plus flou n'est pas le but, mais les moyens de l'atteindre (les Bleus ne vous diront pas le contraire^^).

Depuis environ un an, je me réveille chaque matin en me disant que la nouvelle journée qui commence, doit m'apporter des réponses et des pistes sur l'endroit où je serai en septembre 2008, ce que je ferai, le chemin qu'il me restera grosso modo à parcourir pour réussir mon entrée dans la vie active.

L'avenir, étrangement, cela fait longtemps qu'il a commencé...
On a l'avenir que l'on se prépare. Même si la plupart du temps, le but que l'on finit par atteindre n'est pas celui qu'on s'était fixé au départ, l'important c'est d'avoir préparé l'étape suivante de sa vie, de vivre pleinement le présent et d'en tirer les conséquences utiles pour progresser.

Je pense avoir préparé au mieux ma prochaine étape de "grande", je suis assez fière du chemin que j'ai fait pour ça.

Je ne vais pas intégrer l'Ecole Nationale de la Magistrature, je ne vais pas faire un brillant troisième cycle, je ne suis pas première de ma classe comme je l'étais autrefois, je ne vais pas épouser l'imbécile que je pensais être l'homme de ma vie, je ne m'attends pas à une vivre une vie extrêmement confortable matériellement.
Je n'ai réalisé aucune des ambitions que j'avais à 17 ans.

Et heureusement.
Les propos qui vont suivre vous paraîtront peut-être clichés ou allant contre la logique des choses, mais je pense vraiment que si j'étais restée sur la route qui se dessinait devant moi il y a quelques années, je serai passée à côté de ma vie, et surtout à côté de ce que je suis.

Je n'ai réalisé aucune des ambitions que j'avais à 17 ans... En revanche, j'ai réalisé quelques uns des rêves que j'ai toujours eus, et je n'ai pas oublié les autres.
A 17 ans, je rêvais de travailler dans le "social", être au contact des gens et les aider, peu importe le salaire de misère qui accompagne ce genre de professions. Je rêvais d'être publiée, quoi qu'à l'époque, je n'étais pas sure de réécrire un jour... Je rêvais d'honnêteté, de justice, de profondeur, de connaissance, de partage, d'amitié. Je rêvais de me sentir à ma place sur cette terre, de connaître des gens qui m'aimeraient pour ce que je suis. Je rêvais d'être sûre de moi et de rayonner un peu de temps en temps. Je rêvais de voir le monde...

Comment peut-il y avoir un tel décalage entre les rêves d'une vie et les ambitions déclarées ? C'est compliqué...
A l'époque, je n'étais pas dans une situation qui me permettait d'être très honnête avec moi-même.
Et encore, le plus compliqué, fut le chemin parcouru entre mes 17 et 21 ans.

Mais je ne compte pas pas m'attardez sur ces sujets aujourd'hui.
L'information à retenir, c'est que je me plais telle que je suis depuis deux ou trois ans. J'aime être "vraiment moi" (si on m'avait dit que je prononcerai une telle énormité un jour...), que la surface soit en parfaite adéquation avec ce que je suis au fond. C'est très satisfaisant d'avoir des ambitions en conformité avec mes aspirations, de ne pas jouer le "jeu social" sur lequel on m'attendait.
Cette phase de mon histoire personnelle explique en partie pourquoi la qualité que j'estime primordiale pour vivre en harmonie avec les autres comme avec soi, est l'honnêteté. Et cela commence par l'honnêteté envers soi-même. L'honnêteté, c'est le début du courage...

Et maintenant, où en est la petite Pauline timide, rêveuse, complexée, angoissée, douce, sage, qui se sentait beaucoup trop à part de tout ?
Elle est toujours timide, mais ce n'est pas un réel handicap car elle a été toujours été assez sociable. Par contre, elle a toujours autant d'appréhensions à oser, à se lancer : le côté angoissé est toujours bien présent. Elle toujours sage, et même, elle est bien plus sage qu'avant, avec l'expérience et le recul... Mais ses angoisses, comme ses complexes lui font parfois perdre sa raison, et elle a besoin d'être rassurée, même si elle préfère quand même qu'on ait d'elle l'image de la personne sérieuse sur qui on peut compter pour dénouer les situations compliquées.
Rêveuse... encore, et pour toujours sans doute. Mais avec plus d'actions : en grandissant, on comprend que pour être heureux, il vaut mieux agir que rêver qu'on agit.
Douce ? Oui.
Encore à part de tout ? C'est un sentiment qui persiste parfois, mais ce n'est plus une réalité.

Je ne sais pas vraiment où je vais, et je ne suis pas certaine de savoir ce que je veux avec exactitude.
En revanche, je sais ce que je ne veux pas, et là où je ne veux pas aller.
J'ai devant moi un champ de possibilités, je ferai sûrement l'expérience de plusieurs d'entre elles au cours de ma vie. Je suis l'heureuse propriétaire de mon avenir.
Ce champ sera sans doute amené à évoluer, mais je ne pense pas qu'il pourrait être radicalement différent un jour. On ne peut pas prévoir ce genre de choses me direz-vous, mais... Je sais bien que je me suis trouvée, et que la personne que je serai dans cinquante ans, ne sera pas vraiment étrangère à celle que je suis aujourd'hui.

Je pourrais poursuivre cet article en développant ce dernier thème "se trouver", qui après tout, transcende les paragraphes précédents. Mais je réserve cette réflexion pour un prochain article, qui a encore besoin de mûrir dans ma tête.

Et puis, il ne faudrait pas voler la vedette à l'événement du moment !
D'ici quelques jours (ou mois, suivant que j'ai mes U.E du premier coup ou non), j'aurais fini mes études. Peut-être que je devrai compléter mon cursus par une autre petite formation un jour, mais cela ne change rien au fait que je rentre dans une phase où je vais préparer activement mon entrée dans le monde du travail (ou du chômage, au choix)... En effet, j'ai été acceptée dans la prépa que je voulais, qui prépare aux concours que je convoite.

Je ne sais pas où tout ça va me mener, mais j'ai hâte de le découvrir et de me balader dans mon champ de possibilités, si longtemps semé, arrosé, bêché.

Publié dans Les réponses

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C
diiis c'est quand un nouvel artiiiicle ?nan parce que je clique tous les jours sur ton blog et ya rien qui s'affiche de nouveau :pbisouuus
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D
coucou cait!je sais que ça fait longtemps que je n'ai pas donné de nouvelles...J'espère que tu vas bien! J'ai lu les derniers articles de ce blog toujours aussi intéressant. Bisous, marina
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S
Tiens je n'avais rien dit? Alors juste que j'espère que ton champs des possibilités soit toujours fleuri. Avec le choix parmis des bonnes choses pour etre sûr que ton avenir soit radieux.
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M
Arf ben moi j'ai pas eu de frangine ado dans les ninety's! J'ETAIS l'ado... et j'avais quelques posters des NKOTB pour accompagner ceux de mon nabot de service huhu! Et oui je suis bien cette blon superficielle qui a passé en boucle le fameux "Step By Step... ouhhhhhh Baby... gonna get to you giiiiiiiiiirrrrrlllllll"... Lol!Ben moi je continue d'être fière... à chacuns de tes pas! Faudra que tu me donnes la recette d'ailleurs (On va pas appeler Cyril lignac^^!). J'ai eu une conv hier sur la mission que j'avais ici bas... Bon à part ne pas pointer à la banque du sperme pour combler un vide assez présent... Je ne vois pas encore^^ Mais je vais aussi trouver.... xd!En tout cas je serais toujours là pour te tenir la main si besoin... tu le sais! Te nem fort!Mum
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O
Ben moi je pense que ce que tu as semé, bêché, arrosé ne restera pas sans fruits ;-) où que tu ailles.Je ne suis pas devin ni cartomancienne mais je suis pourtant sûre que tu auras un bel avenir. Bisous
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